Conseils pratiques
L’équipement
Que faut-il prendre pour faire THE LINE ?THE LINE EVENTS est donc totalement différent d’un Trail classique et un certain nombre de protections vont être nécessaires.
A noter qu'il faudra faire corps avec la nature pour la respecter, les outils et les bâtons pour se frayer un chemin sont interdits. Vous devrez faire corps avec la nature pour avancer en harmonie et non aller contre elle.
1 Adoptez la bonne tenue
Oubliez le short et le tee-shirt ! Le premier réflexe à avoir est de bien choisir votre tenue. Évitez les vêtements trop serrés ou fragiles, car vous risquez de vous retrouver dans des situations où il faudra grimper, ramper ou traverser des zones denses. Préparez-vous à rencontrer des ronces, des branches et des buissons qui peuvent accrocher et déchirer les tissus fins. Optez pour des vêtements résistants, comme un pantalon long en toile épaisse et des manches longues pour vous protéger des égratignures. Les gants (tactiles) et les lunettes sont obligatoires.
Tous les participants recevront avec leur numéro de dossard, un sac insubmersible, afin de réaliser le parcours en total autonomie.
THE LINE ELITE 2025 :
94,3 % - 16 h 34 min
A l’arrivée, ils pourront décoller leur numéro de dossard, et y coller directement, le résultat et leur score en %
IMPORTANT, on ne pratique pas THE LINE en tee-shirt, short et chaussures de running.
Cette nouvelle pratique sportive va vous emmener dans une nature changeante, parfois ouvertes avec des champs dégagés et parfois plus fermée, moins accessibles avec des rivières, des haies et des ronces à franchir. Vous ne pourrez donc pas courir en short et il te faut vous équiper en conséquence. A noter aussi que le pantalon anti-griffures, les gants et les lunettes sont obligatoires.
Nous avons testé et essayé plusieurs équipements
pour vous et voici nos conseils :
Un pantalon épais
L’idéal est qu’il soit en polyamide afin que les ronces glissent dessus. La sous couche intérieure peut être en coton mais attention au frottement. Quand les cuisses sont mouillées par la sueur, la sous couche à tendance à coller aux jambes et il devient beaucoup plus difficile de lever les jambes. La fatigue arrive alors rapidement. Évitez aussi de prendre des pantalons avec des cuissards amovibles qui gênent le mouvement et apporte un plus très limité. De notre côté, nous avons sélectionné le pantalon renforcé Solognac 500 de chez Decathlon qui offre un très bon rapport qualité prix. Il en existe plusieurs modèles, à vous de les essayer.
Une veste épaisse.
Surtout une veste épaisse anti-griffure. Bien protégé des ronces et branches … De notre côté et toujours chez Décathlon, la veste dans la gamme Solognac est parfaite.
Des chaussures de randonnées montantes sont idéales.
Pas de chaussures de running, car les ronces s’enroulent au niveau des chevilles et ne sont pas du tout adaptées.
La tenue obligatoire
La liste ci-dessous vous est proposée à titre de conseils, mais sachez que dans le nature sauvage, différents dangers et blessures sont toujours possibles (branches dans les yeux, griffures, éraflures, …). Pensez à bien vous protéger :
- Des lunettes transparentes de chantier ou autres (obligatoires)
- Une casquette ou bonnet
- Un maillot de bain et une combi-légère (# 2 mm max - température de l'eau # 15 à 17 °).
- Une gourde d’eau / une mini serviette
- Une pince à épiler pour retirer une épine au cas où.
- Une couverture de survie
- IMPORTANT : Les gants tactiles
- Un peu épais, pour toucher l’écran de votre smartphone afin de suivre LA LIGNE. La fonction tactile est essentielle pour éviter d’ôter vos gants en permanence (obligatoires)
- DERNIER CONSEIL : ATTENTION à la place
- Tous ces vêtements vont devoir tenir dans le sac insubmersible, qui vous sera remis (lors du départ à la remise et récupération du dossard) lors de vos traversée à la nage. En conclusion, il faut se protéger mais dans un minimum de place !!!
Conseils pratiques
La préparation mentale et physiqueCette nouvelle pratique sportive qui vous attend s’annonce intense, exigeante et riche en sensations. Pour la réussir, il vous faut être prêt à affronter des obstacles naturels et à faire preuve de détermination, mais aussi de prudence.
Les 2 parcours THE LINE nécessitent de bonnes capacités sportives.
Le parcours THE LINE ELITE va nécessiter entre 15 et 20 h d’efforts sur 2 jours avec un bivouac au milieu, et le parcours THE LINE AVENTURE plus de 10 heures. Dans des conditions de parcours souvent difficiles (forêts, ronces, montagne, falaises, zones aquatiques avec 2 lacs et 4 parcours de nages …).
THE LINE n’est pas un Trail mais bien une nouvelle pratique sportive, voici quelques conseils pour vous aider à vous préparer et à profiter pleinement de cette nouvelle aventure.
1 Préparez votre corps
Entrer dans la vraie nature ne s’improvise pas et THE LINE va vous mettre à l’épreuve physiquement, notamment avec toutes ces forêts, ces lacs, ces falaises et ces collines.
Renforcement musculaire
Vous avez l’habitude de faire des efforts physiques en extérieur, c’est parfait. Mais dans un parcours de nature sauvage comme celui-ci, vos muscles des cuisses vont être beaucoup plus sollicités que dans un trail classique. Vous devrez vous baisser régulièrement mais aussi lever les jambes à chaque pas pour chevaucher les éléments et beaucoup de Wilders sont surpris par la difficulté de faire cet exercice sur plusieurs kilomètres. Les cuisses et le dos sont plus sollicitées que dans un trail classique et un entrainement avec des exercices spécifiques comme des squats, des fentes, et des exercices de gainage peuvent vous aider à mieux gérer cette nouvelle pratique sportive.
Endurance cardio
Le parcours vous demandera une bonne endurance. Avant de venir sur THE LINE pensez à faire des activités en allant droit dans la forêt avec une boussole, traverser des fossés profonds, monter sur des obstacles. Vous toucherez « du doigt » cette nouvelle pratique sportive.
2 Faire corps avec les obstacles naturels
Le parcours va comporter une variété d’obstacles et plutôt que foncer tête baisser dans cette nature sauvage, essayez de faire corps avec elle. Vous découvrirez peu à peu comment vous fondre dedans et ce qui vous semblez infranchissable au début va devenir possible peu à peu. Comme le disent certains des sportifs testeurs, c'est un retour en enfance, où il faut trouver son chemin et découvrir le passage.
murs
Quand vous êtes devant un mur, avant de foncer droit devant, rappelez-vous que vous avez une marge de 25m à gauche et à droite. Étudiez bien toutes les options car la stratégie peut parfois grandement vous aider ! Dans tous les cas, le parcours a été entièrement testé et tout est franchissable.
Ronces
Les champs de ronces, voici quelque chose de complètement inhabituel ! Il ne vous est jamais venu à l’esprit d’entrer dans des broussailles pleines de piquants et d’apparence impénétrable quand vous courriez sur un chemin. C’est ce que vous allez pourtant vivre pour suivre votre ligne… Voici quelques conseils d’experts : quand vous passez à travers, faites-le doucement, en vous aidant de vos bras pour vous guider et éviter de vous faire trop accrocher. Utilisez plus vos avant-bras que vos mains. Si les ronces sont vraiment denses, il est parfois plus judicieux de vous retourner et d’avancer quelques mètres avec le dos. Essayez de faire corps avec elles en passant par-dessus ou par-dessous. Vous découvrirez peu à peu comment vous fondre dedans et vous verrez qu’il est finalement possible de passer.
La combinaison
Chacun éprouve une sensation différente quand il entre dans l’eau mais beaucoup considère, qu’en dessous de 19°C, une combinaison pour réduire l’apnée induite par le froid est nécessaire. L’idéal est qu’elle ne dépasse pas 2 mm afin de se ranger facilement dans le sac. A cette époque, mi-septembre, l’eau est entre 17 et 20°C.
La respiration contrôlée
La maitrise de la respiration et la seule vraie technique pour limiter le choc thermique souvent angoissant. Cette maitrise respiratoire évite l’hyperventilation et donc ce réflexe d’apnée que nous avons tous quand on entre dans l’eau froide. Il est donc très important de prendre le contrôle de sa respiration dès l’entrée dans l’eau. Des respirations profondes, en inspirant par le nez, en levant les épaules et en expirant lentement par la bouche enclenche ce processus de contrôle mental. Le diaphragme se détend et prépare le corps à la baisse de température. Pendant la nage, maintenez un rythme respiratoire régulier afin d’éviter la panique et l’effet de constriction des vaisseaux sanguins. Pour rester concentré sur la nage et non sur la sensation de froid, pensez à souffler sous l’eau quand vous plongez la tête. Plus votre concentration sera forte sur le rythme respiratoire plus elle vous évitera la panique.
Et enfin avant d’entrer dans l’eau froide, souvenez-vous qu’elle renforce l’immunité du corps en générant des hormones de bien-être. Accueillez l’eau, non pas comme un élément hostile, mais plutôt comme un élément positif qui va vous permettre de devenir plus fort.
Si vous souhaitez vous engager dans cette voie de la maitrise respiratoire, nous vous conseillons de vous orienter vers la pratique du YOGA Pranayama en parallèle de votre pratique sportive.
3 L’importance du mental
La posture mentale est différente ici par rapport à une course habituelle. Comme le temps n’est plus la donnée fondamentale, votre attitude doit être différente. Votre persévérance doit être la même mais la façon dont vous abordez l’épreuve n’est pas la même. Avancez à votre rythme, regardez la nature qui vous entoure pour vous repérer, actionnez votre boussole mentale tout en écoutant votre corps.
Vous allez vite vous rendre compte qu’il n’est vraiment pas facile d’aller tout droit sans l’application mais, peu à peu, vous allez apprendre à maitriser votre sens de l’orientation. Vous aurez tendance à descendre dans la pente alors qu’il vous faudra monter. Vous aurez tendance à aller vite alors qu’il vous faudra ralentir. Tous ces éléments seront complètement nouveaux et assez déroutants au début. Faites confiance à l’application et essayez d’adopter un nouveau mode de pensée.
4 gérer les imprévus
Les champs de ronces, voici quelque chose de complètement inhabituel ! Il ne vous est jamais venu à l’esprit d’entrer dans des broussailles pleines de piquants et d’apparence impénétrable quand vous courriez sur un chemin. C’est ce que vous allez pourtant vivre pour suivre votre ligne… Voici quelques conseils d’experts : quand vous passez à travers, faites-le doucement, en vous aidant de vos bras pour vous guider et éviter de vous faire trop accrocher. Utilisez plus vos avant-bras que vos mains. Si les ronces sont vraiment denses, il est parfois plus judicieux de vous retourner et d’avancer quelques mètres avec le dos. Essayez de faire corps avec elles en passant par-dessus ou par-dessous. Vous découvrirez peu à peu comment vous fondre dedans et vous verrez qu’il est finalement possible de passer.